vendredi 7 septembre 2012

Die Hard

De John McTiernan avec Bruce Willis, Alan Rickman, Alexander Godunov…

Des méchants terrorriss – en fait non, ils sont méchants mais ce ne sont pas des terrorriss – investissent le Nakatomi Plaza le jour du cocktail spécial Noël. C’est aussi ce jour là que John McClane arrive de New-York pour faire la bise à sa femme et ses gosses. Ca va chier grave pour les terro. En même temps on ne peut pas les blâmer, c’est le 1, personne ne connait John McClane.

Mine de rien, ce bon John McTiernan a réalisé deux des plus grands monuments du flim d’action de la fin des années 80 (oui, 1980) : Predator et Die Hard. L’un et l’autre vont générer une quantité incroyable d’ersatz – tout pourris pour la plupart - et engendrer leur lot de suites parfois bien nulles également.

Choses marquantes : la mise en place et la caractérisation des personnages. En quelques scènes, quelques lignes de dialogue, les personnages, les enjeux… tout est mis en place de façon magistrale. Au point que l’on connaîtra le nom de chacun des méchants, même le plus insignifiant des sous-fifres n’ayant pourtant aucune ligne de dialogue. Coté second role c’est pareil, du flic black à ce pauvre Harry Ellis, tous existent et ne sont pas de simple sac à frag.

Pas de panique, tout ça, ça prend 10 minutes et le reste du flim, c’est de la baston. Pas de flashback expliquant un traumatisme qu’aurait subit le héros ou le méchant. Pas de romance à deux balles, pas de gosses qui pleurent… Un méchant, qui veut de l’oseille. Pourquoi ? Pour être riche. Point.

Alan Rickman vole presque la vedette à Willis tant il est parfait dans son rôle de Grand Vilain ayant tout prévu…Tout prévu, sauf John McClane.

Evidemment, les scènes d’action et en particulier les fusillades datent un peu : pas de sur-découpage, pas d’effet à la Matrix et les impacts de balles sont réalisés live – meuh non, on ne tire pas vraiment sur les acteurs. Ceci dit, le sang coule, les genoux éclatent et les nuques se brisent bruyamment.

Bravo aux génies qui trouvèrent ce titre magnifique pour la VF : Piège de Cristal. Dans deux ans, ils seront dans la merde.

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