samedi 31 mars 2012

D-Tox

de Jim Gillespie avec Stallone, Charles S. Duton, Kris Kristofferson, Stephen Lang...

Stallone est traumatisé durant les 12 premières minutes du flim pake un zinzin tue sa meuf, alors il boit, beaucoup. Du coup il va aller faire une cure de désintox. Pas de bol, le zinzin fait aussi partie des patients...

Ce bon Jim avait fait un smash en réalisant I Know What You Did Last Summer, un flim de slasher à l'ancienne avec son lot de victimes idiotes et de nanas bien gaulées (les deux ensembles n'étant pas disjoints, évidemment). Ca ne révolutionnait pas le genre - c'est clairement un sous Scream - mais c'était efficace. Alors, évidemment, quand on voit le casting de D-Tox: Stallone + un zinzin + Jim, on se dit que ça va être cool. Monumentale erreur !

Je ne sais pas si c'est dû à un montage inepte ou si des pages du scénario se sont envolées durant le tournage... mais c'est n'importe quoi. Le n'importe quoi s'étalant des protagonistes oubliés en cours de route aux astuces scénaristiques sans queue ni tête - la facilité avec laquelle on sort de ce truc hyper-sécurisé est incroyable. Si l'histoire était menée tambour battant, on pourrait se laisser embobiner, mais vu que c'est foutrement mal rythmé, on a tout le temps pour remarquer chaque idioties.

Encore un atroce gâchis.

mardi 27 mars 2012

Mission: Impossible - Ghost Protocol

de Brad Bird avec Tom Cruise, Jeremy Renner, Simon Pegg, Paula Patton, Michael "Millenium" Aquavit...

Un méchant veut déclencher une guerre nucléaire en trois petites étapes. 
Étape 1: voler la mallette qui commande les missiles. 
Étape 2: voler les codes de lancement. 
Étape 3: voler un satellite. 
Trois petites étapes que l'Agent Oso Tom, il veut pas que ça arrive, parce que les bombes nucléaires, c'est mal. Mais il est en prison, alors ça va pas être facile.

Le scénar est sans surprise, et sa version détaillée - 5 ou 6 scènes max - doit tenir sur une seule face de feuille A5, écrit gros MAIS, c'est réalisé par Brad Bird. Et ce gars sait mettre en place les scènes d'action les plus improbables. On assiste donc à une sorte d'Indestructibles dont on aurait gardé que les scènes de baston. C'est totalement décérébré, absolument creux, mais pas chiant.

Il y a un souci: les gags... Entre les machins un peu lourdingues - le bruitage du gant ventouse - et le sidekick comique et pénible  - et pourtant j'aime bien Simon Pegg, on a envie que Brad laisse tomber cet humour à deux balles pour faire un vrai flim sérieux... Ce n'est pas bien grave, c'est juste un peu triste.

samedi 24 mars 2012

Beneath the Darkness

de Martin Guigui (non, ce n'est pas  une blague) avec Denis Quaid, Brett Cullen et des djeunz, plein.

Quaid, un zinzin du genre teigneux, enterre vivant un binoclard qui faisait du jogging. Quelques mois plus tard, une bande d'ado pensent que le croquemort du coin aime danser avec sa femme morte...Qui c'est le nécrophile ? Quaid, bien sur (sinon, y aurait pas de flim, 'videment).

Le pitch et les 5 première minutes sont impec... Sauf que... Si le film démarre rapido-presto, c'est pour être d'une lenteur insupportable par la suite, alignant bien trop de scènes je m’apitoie sur mon sort et je suis en lutte contre tout le monde qui ne veut pas me croire. Punaise on s'en cogne, on veut du zinzin, un grand couteau, des djeunz et des rencontres brutales entre les trois... pas du blabla existentiel à la con ! 

Y a bien l'une ou l'autre scènes à suspens... sauf qu'elles sont tellement mal branlées que ce sont pas ces quelques soubresauts scénaristiques qui arriveront à nous sortir de notre torpeur. Quaid est au diapason: bien inquiétant au début, il finit par la jouer à la façon d'un Sam Niel qui imiterait Bruce Campbell dans Evil Dead 2... Et donc, fatalement, fait rire plutôt que d'insinuer le moindre malaise.

A mon avis, c'est la volonté de délivrer un flim tout public qui a méchamment plombé l'histoire et la narration. Faut dire qu'en partant d'un pitch pareil, vouloir atteindre un tel objectif est tout simplement idiot.

lundi 12 mars 2012

Fracture

de Greogy "I'm the King of the thriller, am I not ?" Hoblit (et non, je n'ai pas fait la bonne blague facile Gregory Hobbit. Déçu ?) avec Anthony Hopkins, Ryan Golsling, Rosamund Pike, Billy Burke, Cliff "hey, mais tu joues dans Die Hard 4, toi !" Curtis...

Une jeune gonzesse trompe son vieux mari, génial et bricoleur à ses heures perdues, avec un flic. Le vioc est vénère. Il zingue sa femme, embrouille le flic et fait tout ce qu'il faut pour être poursuivi par un procureur sûr de lui et un poil arriviste.

Ce bon Gregory a au moins fait un thriller excellent: Primal Fear avec Richard Gere et Edward Norton en schyzo meurtrier. Ici on est un cran en dessous sans que ça devienne désagréable cependant.

En fait le principale reproche est un manque total d'audace narrative et scénaristique. Que ce soit dans le fond ou la forme, nous avons droit à un épisode de Columbo. Plus couteux, plus long (plus de 2h), avec l'une ou l'autre intrigues parallèles et plus de personnages annexes... mais c'est du Columbo: dès le début on sait qui a fait quoi et pourquoi. Tout l'enjeu du flim est de savoir si le méchant va se faire coincer et comment.

C'est pas déplaisant à regarder, mais au final l'impression laissée flirte avec le tout ça pour ça ?

mardi 6 mars 2012

Quigley Down Under

de Simon "J'ai rien fait de terrible sauf ceci et Harley Davidson & The Marlboro Man ce qui est pas si mal et nettement mieux que Bul Caisson qui n'a fait que des bouses" Wincer, avec Alan Rickman... Quoi ? Rho, oui, ok, y en a d'autres: Tom Selleck, Laura San Giacomo...

Matthew Quigley, un tireur d'élite, se tape tout le voayge jusqu'en Australie pour rencontrer un riche propriétaire terrien - Rickman, grandiose  comme toujours. Ce dernier voudrait qu'on le débarrasse des dingos qui pullulent sur ses propriétés. Le gibier n'est pas exactement celui prévu. Matthew supporte mal le décalage horaire et est véner. Il est venu pour rien. Ca va chier.

Ok, il y a l'un ou l'autre passages à vide et ce n'est pas ce flim qui révolutionnera le western... En même temps, s'il y a bien un genre qui n'a nul besoin d'être révolutionné, c'est bien celui là.... Bref, ce n'est pas exactement parfait mais on y trouve:
- Alan Rickman, impérial,
- Un très, très gros fusil,
- Tom Selleck, en grande forme,
- Des paysages splendides en scope,
- Une musique originale de Basil Poledouris tout simplement exceptionnelle dont certains passages donnent envie d'envahir la Pologne
- Des passages à la limite du Fantastique, sans jamais y verser vraiment,
- Un héros qui n'hésite pas à sniper du malfrat encore mieux que ce salopard de R-Kelleg,
- Une réplique absolument cultissime.

Bref, vivement que je le revois, encore et encore !

Selleck, Le Gros Fusil, Rickman