vendredi 30 septembre 2011

Green Lantern

de Martin Campbell avec Ryan Reynolds, Blake Lively, Peter Sarsgaard, Mark Strong, Tim Robbins...

Un extraterrestre tout rose reçoit une rouste monumentale de la part d'un autre extraterrestre pas beau et super balèze. Il s'échoue sur Terre et avant de mourir transmet son pouvoir à un pilote de chasse courageux mais traumatisé par la mort de son papa (une scène, trois minutes). L'heureux zélu va rencontrer plein d'autres extraterrestres, tous très moches mais portant le même costard que lui. Il va devoir luter contre le super balèze.

Dans le fond, c'est comme pour Thor: en gros on s'en contre fout des problèmes à l'échelle cosmique des extraterrestres pas beaux. Il faudrait quelques enjeux un peu plus terre à terre pour provoquer un brin d'intérêt chez le spectateur. Et ce n'est pas la romance à deux balles qui risque de nous captiver. Bref, pendant deux heures, on se demande ce qu'on fout là, on médite sur sa liste de courses, voire on se dit qu'on irait bien faire caca.

Dans la forme... C'est pire que le fond. Je ne connais pas le comics en question, je ne sais pas si le flim est fidèle à la bd... mais ça ne va pas, pas du tout! Entre le look des Green Lantern, Sinestro - lui, rien qu'à son nom et sa moustache ridicule, on sait que ça va être un méchant - la tronche des "gardiens"... Même Tim Robbins, qui n'est pourtant pas déguisé, fait peur à voir sous les couches de maquillages. Le design général est juste atroce. Atrocement ringard n'est pas suffisant pour décrire ce que l'on subit.

Il y a malgré tout un, uno, een, one truc sympa dans ce...machin filmé: la façon dont Ryan Reynolds va se faire reconnaître systématiquement malgré son masque (ridicule). Vu que je viens de vous le spoiler, même plus la peine de regarder le film pour ça. Ne me dites pas merci, c'est k-do.

Il y a évidemment une porte ouverte sur une suite dont l’intérêt part déjà avec du plomb dans l'aile: Green Lantern ayant cassé la tronche de La Plus Grande Menace de l'Univers, que va-t-il bien pouvoir affronter de pire ? Les courses à Carrefour samedi 12 juillet à 14h00 ? L'intégrale de l'oeuvre d'Yvette Horner (non, ce n'est pas la femme, ni la mère, ni la soeur, ni la cousine de James... enfin je l'espère) reprise au basson par un quatuor à corde inuit ? Les 64eme de finale, en direct et en intégralité, du championnat brésilien de curling ? J'ai _vraiment_ hâte de le savoir.

mercredi 28 septembre 2011

The Ward

de John Carpenter avec Amber "Drive Angry" Heard et... j'les connais pas, mais elles et ils sont bons.

Une meuf fout le feu à une bicoque et se retrouve dans un asile de guedins. Elle va récupérer la chambre d'une autre gonzesse qui semble avoir passé un sale quart d'heure dans les 2 minutes pré-générique.

Si un film avec des minettes, des samouraïs géants armés de mini-gun façon Coooooooooooooooontaaaaaaaaaaaaact, des dragons, des orcs, des zombies nazis, des robots kung-fu faisant de la fight dans un train transportant un bombe à neutrons de ouatmille kilo tonnes, le tout dans un cabaret fantasmé style années 20 qui est en réalité un asile pour minettes homicides dirigé par un infirmier chef nabot et sadique, et une médecin à l'accent allemand n'est pas votre truc, alors ce flim pourrait vous intéresser.

Sans effet poseur, sans passer 6000 heures en post production pour truquer le moindre pixel de l'image, en évitant de nombreux clichés du film d'asile, mais avec un vrai scénar, une photo splendide et de vrais acteurs, Carpenter nous délivre une excellente série b d'horreur à l'ancienne. Jouant avec nos nerfs très efficacement, parfois avec presque rien.

Seul petit bémol : la fin. Sans être prévisible elle pourrait laisser un petit goût de déjà vu à ceux qui ont regardé... Nan je ne le vous dirai pas, nanananère !

mardi 27 septembre 2011

Moon

de Duncan "Source Code" Jones avec Sam Rockwell, Kevin Spacey (...enfin...presque ^^)

Sam Rockwell exploite seul des gisements sur la Lune. Sa mission de 3 ans touche à sa fin. Il va avoir un petit accident.

Film de SF à l'ancienne, au scénario faussement minimaliste, avec des petites maquettes, des ordinateurs préhistoriques...

Pas d'alien, pas de gore, tout dans l'ambiance. Ce n'est pas parfait (c'est un premier long métrage) mais ça se laisse voir avec plaisir. Preuve éclatante qu'il  n'est pas nécessaire d'avoir $200M, des trucages de la mort et des robots géants pour faire un vrai bon flim de SF.

Duncan Jones n'est pas exactement un inconnu. C'est le fils de David Bowie.

lundi 26 septembre 2011

Priest

de Scott Charles Stewart avec Paul Bettany, Karl "Doom" Urban, Maggie "Kung-Fu Chick wiht a SUV ramming her ass" Q...

Dans un monde dominé par l'Église, après avoir remporté la guerre contre les Vampires, les Prêtres - des super kung-fu guerriers - ont été démobilisés. Lorsque sa nièce se fera enlever, l'un d'eux va reprendre du service au sein des Terres Dévastées.

Adapté d'une graphic novel, c'est un mélange foutraque de western, Blade Runner, Judge Dredd, avec un peu (juste un peu) de steam punk pour faire bonne mesure. On remplace les chevaux par des motos solaires, mais on garde les guns, le tout dans une société totalitaire dirigée par des catho-facho (uniformes SS à l'appui).

Le film ne faisant qu'une petite heure et 15 minutes, hors générique, on ne peut pas dire que le background soit mis en place de façon subtile, ni bien exploité. Il y avait pourtant suffisamment de matière pour pouvoir développer tout ça sur 45 minutes de plus. 

Le film ayant couté $60M et rapporté moins de 20 aux USA, il ne devrait pas y avoir de suite, contrairement à ce que la fin ouverte laissait entendre. Dommage.

Une série b sympathique au gout de trop peu.

I am Number 4

de D.J. "je connais la musique" Caruso avec Timothy Olyphant et... des jeunes, tous beaux...

Des extraterrestres sont cachés sur Terre car un jour ils doivent sauver leur planète (qu'on nous dira détruire par ailleurs). Les méchants les traquent et ont déjà eu les trois premiers. On suit donc les tribulations du numéro 4.

C'est ultra nase, plat et consensuel. On dirait un mauvais pilote d'une mauvaise série pour ado. Tout se termine bien, même le Plus Gros Connard du bahut devient sympa et compatissant à la fin alors qu'on voulait juste le voir vaporisé en million de petits morceaux sanguinolents.

Clairement un truc qui veut surfer sur le succès (public le succès, pas critique, faut pas déconner) de Twilight. Fuyez !

jeudi 22 septembre 2011

Monsters, Skyline, Battle L.A.

Trois flims, quatre réalisateurs, et plein d'acteurs connus ou non... Mais aussi trois budgets totalement différents allant de $800.000 à $70.000.000... Et ce n'est pas forcément le plus cher qui s'en sort le mieux.

Des extraterrestres avec de longs tentacules - ouai longs, on dit un tentacule, j'en suis certain, Robert Petit me l'a confirmé et il s'y connait s'gars là -  sont sur terre, et ça chie grave pour les humains.

Si le fond est identique pour ces trois flims, le traitement est fort différent d'une péloche à l'autre, et le résultat varie de une grosse bouse à un flim chouette.

Le truc moyen: Skyline.
L'invasion extraterrestre est ici vue par des quidams réfugiés dans un building. Ils vont bien entendu se faire harceler par les zenvahissseurs pas beaux. 

Petit budget mais effets spéciaux réussis. Quelques incohérences, mais réalisation efficace. Que des inconnus ou presque au casting et ce n'est pas plus mal. L'angoisse n'est que plus grande dès lors que n'importe qui peut y passer.

Ce serait une splendide série b réjouissante si la conclusion n'était pas ridicule au point de faire hésiter entre l'hilarité totale et la consternation absolue. Skyline: comment saborder tout son film plutôt sympa jusque là en 5 minutes. Le pire étant que ces 5 minutes sont dispensables et que le flim serait complet sans cette conclusion ridicule. Il n'est pas impossible qu'elles aient été ajoutées après des screening test ayant mal tourné... Une chose est certaine: en l'état, c'est nase.

La bouse: World Invasion: Battle Los Angeles
J'avoue ne pas avoir tenu tout le métrage. Après 40 minutes soporifiques, convenues et à la limite de la caricature involontaire, j'ai skippé jusqu'aux 5 dernière minutes pour savoir comment ça se terminait.

C'est tout pareil à Skyline mais vu du coté des braves militaires et avec un budget dix fois supérieur. Il y a des grosses nexplosions, des gros naliens, un bon gros zesprit de sacrifice et des zélants patriotiques qui font chaud au coeur... Je me demande si Independance Day n'est pas meilleur.

Le truc le plus sympa c'est Monsters.
S'il y a bien (eu) une invasion extraterrestre, ce n'est pas là le sujet du flim, juste le décor. On suit les tribulations d'une pauvre petite fille riche et d'un jeune photographe voulant rejoindre les USA. Problème: ils ont raté le dernier bateau et vont essayer de traverser une zone infestée de gros zextraterrestres tentaculaires.

Ultra fauché, encore plus que Skyline, mais ultra sympathique, Monsters est le seul de ces trois flims à voir selon moi.




mardi 20 septembre 2011

Dead Snow

de Tommy Wikola avec Vegar, Stig, Lasse, Jeppe... et surement un Knut et un Bjorn.

Une bande de jeunes étudiants en médecine - aucune importance, mais c'est comme ça dans le flim - va passer un week-end dans un trou perdu, mais c'est joli, y a plein de neige et puis, en plein milieu d'Oslo, le flim n'aurait pas marché pareil. Bref... Ils vont réveiller des zombies nazis. Yeah !

Yeah... C'est vite dit. Ok, le décor est original et étant un flim de zombos, faut pas en attendre grand chose, mais quand même...

Le flim met un certain temps à démarrer et s'il commence par s'orienter vers le film d'angoisse avec une menace plus suggérée que montrée - non sans efficacité -  c'est pour mieux passer au pure film gore sur la seconde partie. Là encore le flim va hésiter entre le sérieux (chiant) à la Romero - je vous rassure, pas de message politique à la con (un message politique dans un flim de zomblar... et pourquoi pas des conseils sur le code de la route dans Death Race ?) - et la comédie décontractée à la Evil Dead 2.

Bien entendu, ces changements de fonds et de formes nuisent à créer un ensemble cohérent et accouchent d'une œuvre bâtarde.  Il y avait pourtant moyen de faire un truc bien cool rien qu'avec le postulat de base: des zombies nazis dans la neige et des étudiants un poil crétins.

Je suis déception.

samedi 17 septembre 2011

Kick Ass

de Matthew Vaughn (aucune lien avec les autres Vaughn qu'on connait déjà), avec Aaron Johnson, Chloe Moretz, Nicolas Cage...

Un ado un peu nerd... Ok... très nerd veut devenir un super héros. Hélas il n'a aucun talent, aucune aptitude, aucun pouvoir. Il est juste très très obstiné et a un costume...hum... qui met mal à l'aise.

Un film étonnant. Ca démarre comme une comédie un peu grasse des frères Farrelly où l'on va éprouver de la peine pour le héros de l'histoire tant il est pathétiquement mauvais et ridicule... Sans prévenir ou presque, le flim vire vers autre chose de nettement moins comique tout en restant bien gras par moment.

Le flim ose une violence très premier degré avec des protagonistes tout à fait inhabituels. Sans que le réalisateur ait voulu choquer pour le plaisir, il faut quand même bien reconnaître que l'on a rarement vu ce genre de scènes très subversives dans un flim ricain destiné au grand public.

Il ne faut pas se méprendre, on n'est pas dans un torture-porn de bas étage à la Saw 3+ ou à la Hostel. C'est un flim de super héros, avec des scénes de baston, un grand méchant, une vraie histoire, avec un début, une fin et des trucs cohérents entre les deux. Il y a même un cameo de Steyr Aug. Joie.

A voir.

Note: Le score - la musique originale - est tout simplement excellent et a la bonne idée de n'être disponible qu'en téléchargement légal et pas en cd. Splendide.

vendredi 16 septembre 2011

Set Up

de Mike Gunther avec 36 Cent, Ryan Philippe, James Remar, Randy "on ne me voit presque pas" Couture, Bruce "on me voit encore moins" Willis.

Trois potes braquent un convoyeur de diams (des cailloux, pas une chanteuse française à oublier) et l'un d'eux va trahir les deux autres, laissant ses potes pour morts. Evidemmennt 36 Cent n'est pas mort et il va se venger.

C'est nul. Point.

Le scénario n'a ni queue ni tête à un point rarement vu. Les rares scènes d'action sont molles du genou - mention spéciale pour la fusillade finale façon film de gangsters de Honk-Kong ou True Romance mais qui isole chaque intervenant au lieu de les rassembler dans le même plan. Les rares personnages intéressants sont zingués après 5 minutes - à croire que l'acteur a fui le plateau en plein tournage. 36 Cent joue comme un manche - tout au plus peut-on lui reconnaître une certaine auto-dérision (convenue) lors d'une ou deux (très courtes) scènes.  Et pour finir d'enfoncer le clou, le réalisateur se prend pour Guy Ritchie... mais échoue lamentablement.

Atrocement mauvais.

mardi 13 septembre 2011

Princess Bride

de Rob Reiner avec Cary "j'ai aussi joué dans Saw" Elwes, Mandy Patinkin, Chris Sarandon, Andrew The Giant, Billy Crystal, Robin Wright...

Un grand père raconte à son petit fils la terrible histoire de Bouton d'Or: non seulement le seul homme qu'elle a jamais aimé est mort, mais le jour de son mariage - avec un homme qu'elle n'aime pas - elle est enlevée par trois brigands menés par l’inconcevable Vizzini.

A une époque où IMDB n'était pas squatté par des idiots attribuant uniquement des 1/10 et des 10/10, ce flim trônait dans le Top 10. Une position en rien usurpée pour ce petit chef d'oeuvre décalé à l'humour loufoque et subtil.

La toute première fois que j'ai vu ce flim, j'étais plus que dubitatif: je ne connaissais rien à son sujet sauf que Kelly de Santa Barbara jouait dedans. Après l'avoir vu une première fois, j'ai rembobiné la cassette - note pour les plus jeunes: au siècle dernier, il fut une époque où n'existaient ni les dvd, ni les divx. En ce temps là, on utilisait des magnétoscopes pour enregistrer sur d'énormes cassettes des vidéos même pas en HD. Je sais, c'est dingue - et j'ai immédiatement regardé ce flim une seconde fois. J'étais sous le charme.

Il y a tout dans ce film: un terrible pirate,  un géant, de l'ïocane en poudre, des RTI, un albinos, une brouette, un homme à 6 doigts, une vengeance, un miracle, une cape anti-feu, le vrai amour, des scènes mémorables et des répliques cultes à la pelle !

Alors oui, c'est vieillot et gentillet, à des années lumières de la conception actuelle du cinéma... Et pourtant c'est toujours aussi génial.

dimanche 11 septembre 2011

Super 8

de J.J. Abrams avec des jeunes, des pas très connus et Noah "je suis le faux meilleur amis de Truman Burbank" Emmerich.

Une bande de jeunes réalisant un film de zomblard assistent à un terrible accident de train... qui ne serait peut-être pas un accident. Y avait quelque chose dans le train et ce quelque chose n'est pas content.

Ce croisement - comprendre: je pique sans vergogne mes idées à gauche et à droite - entre E.T., Rencontre du 3eme type, Paul et The Thing est un drôle de flim dont le positionnement me laisse dubitatif. Se situant au début des années 80, il est filmé comme dans les années 80. On y retrouve tous les tics habituels de Steven Spielberg: des gosses (à vélo), des flics, des militaires, des conflits et traumatismes familiaux, un didactisme poussé à l’extrême. Le mimétisme va même au delà en recourant à un casting d'inconnus tous excellents. Le résultat est effrayant: c'est, en 2011, un film de Steven Spielberg de 1980 dans toute sa splendeur

A qui s'adresse ce film ? Les djeunz vont avoir l'impression de regarder une reconstitution historique (3 jours avant de pouvoir mater  une vidéo... Tu déconnes ?) avec en fond la musique de grand-papa. Quant aux 30+, ils ont déjà vu ça mille fois dans leur jeunesse et sont probablement passés à autre chose depuis longtemp. Reste le positionnement madeleine de Proust pour quadra restés bloqués dans les années 80. Un marché niche.

Ceci dit, le flim n'est pas déplaisant, on ne s'ennuie pas, et la mise en place est sympathique. La seconde partie "flim de monstre" respecte les imposés du genre, mais sans originalité, et le dénouement est douteux. Bref, c'est loin d'être nul, mais c'est clairement dispensable.

Le générique de fin incorpore le court-métrage de zombos tourné par les gamins. Faut le voir, c'est fun et c'est peut-être La bonne idée du film de J.J. Spielbrams.

jeudi 8 septembre 2011

Attack the Block

de Joe Cornish avec des djeunz que je connais pas, une zessegon et Nick Frost (dans un petit rôle).

Des jeunes sauvageons de la banlieue londonienne vont être confrontés à une invasion extraterrestre. Ils vont karchériser tous ces aliens poilus.

Après avoir bouffé de l'alien baudruche à tentacules sur trois flims de qualité variable - World Invasion: Battle L.A., Skyline et Monsters, ça fait plaisir d'enfin voir autre chose. Même si l'apparence finale est un poil foutage de gueule de par sa simplicité, ça reste rafraîchissant et parfois efficace.

Par contre, là où ça coince, ce sont les protagonistes. Je n'ai éprouvé aucune empathie pour eux. Les voir se faire zinguer ne m'a donc pas vraiment inquiété. Au contraire je me réjouissais de voir débarquer les méchants monstres de l'espaaaaaace.

Au final je trouve ça assez bancal: une réalité sociale quasi-inexploitée, une attaque extraterrestre - enfin une attaque... c'est beaucoup dire - dont tout le monde s'en fout hormis les protagonistes principaux (Et les voisins ? Et les flics ? Et la télé ? Et l'armée ?), surfant entre la comédie (rarement drôle) et le flim méchant (on y meurt  plutôt salement)... Ce n'est pas ennuyant, mais c'est mal fichu. Ca ramasse 7.2 sur IMDB et j'ai du mal à comprendre pourquoi. 

Y aurait-il un second second degré comique qui m'aurait échappé ? Je dis "second second", car j'ai bien capté le second degré du flim, mais je ne l'ai pas vraiment trouvé comique. Ce qui m'a achevé c'est le héros qui s'accroche à l'Union Jack pour s'en sortir. Tout un (mauvais) symbole.

mercredi 7 septembre 2011

Thor

de Kenneth "Il y a quelque chose de pourri au royaume d'Hollywood" Branagh avec Chris Hemsworth, Nathalie Portman, Tom Hiddleston, Anthony Hopkins, Stellan Skarsgård, Renée "si, si, je suis dans le flim" Russo...

Thor est mis dans le coin pour avoir désobéi à son papa. Lui il voulait juste aller casser la figure à des méchants tout bleus et pas beaux (non, pas des Na'vi, ni des Schtroumpfs, encore des autres mais, encore une fois, bleus. Vivement le jour où un réalisateur plein d'audace exigera d'avoir des aliens turquoises ou cyans). En plus d'être bleus ils avaient voulu piquer un truc dans le coffre à jouet de son Papa... Bon le truc leur appartenait mais z'ont été punis et le jouet a été confisqué. Du coup, Loki, le frère de Thor - un gros jaloux - va essayer de lui en causer un maximum... de tort.

Hitchcock aurait dit que pour faire un bon flim, il fallait un bon méchant. Il n'y a pas de bon méchant dans Thor... Ou plus exactement il y en a trop et ils sont mal exploités.

La première mauvaise idée est probablement de séparer les protagonistes pendant la majorité du flim. Thor ici, Loki là bas... Du coup on suit d'une part les affres de Thor dus à la perte de son gros mojo - sans grand intérêt tout ça - et l'autre les manigances de Loki pour accéder au trône. On rajoute par dessus les méchants tout bleus, les agents du S.H.I.E.L.D, un portier énigmatique, des copains de Thor, une scientifique bonasse, ses deux collègues, des caméo divers et...un clone de Maximilian ! Ca fait beaucoup pour un seul flim et ça ne laisse pas beaucoup de place pour développer les personnages ou une histoire avec finesse.

Au final j'ai l'impression d'avoir assisté à un gros flim de transition dont le seul but est d'apporter les pièces manquantes en amont de la grosse production à venir: The Avengers. Dispensable.

 Maximilian

Edit: de nombreux lecteurs, fan compulsifs de comics books, m'informent que la création du personnage de Destroyer est antérieure à celle de Maximilian.... ouai, bin... on s'en fout. Maximilian est le meilleur !

mardi 6 septembre 2011

The Tree

de Julie Bertucelli avec Charlotte, Morgana Davies...et des gens.

Une mère se retrouve inopinément veuve avec 4 gosses. Sa fille de 8 ans est persuadée que son père s'est réincarné dans l'arbre gigantesque juste à coté de la maison.

Un film sur le deuil, pas larmoyant, pas chiant, touchant même. 

Faut quand même reconnaitre qu'il manque au moins un des tout bons ingrédients à un film se déroulant en Australie: un personnage du nom de Max, des drag queens, ou un type moustachu ne se servant jamais d'un colt mais sachant s'en servir quand même.

Blood Creek - Town Creek

de Joel "j'ai quand même la fimo la plus étrange de tout Hollywood" Schumacher avec Henry Cavill, Dominic "mais retourne donc un peu en prison" Purcell, Emma Booth, Michael Fassbender...

En 1936, un nazi débarque dans une ferme au milieu des USA afin de faire des recherches sur une ancienne pierre gravée laissée là par les vikings. Elle permettrait d'atteindre l'immortalité. De nos jours, Dominic Purcell revient après une longue disparition et demande à son frère de l'aider à se venger des zinzins qui lui ont fait subir un calvaire sans nom pendant 2 ans.

Joel Schumacher est un drôle de bonhomme. Il tourne aussi bien des flims de Batman, qu'un huis clos dans une cabine téléphonique en passant par l’apologie de l'auto-défense ou de la justice expéditive. Ici il s'essaye au film d'horreur à l'ancienne - sans scène de torture à la con donc - avec scènes gores à l'appuis. Le tout en se basant sur un pitch improbable.

Si le flim commence en douceur du coté scènes explicites ce n'est que pour mieux nous en mettre plein la tronche dans sa seconde moitié. La présence d'un zombie vampire nazi pratiquant des choses occultes n'y est surement pas étranger. Non, je spoil pas, suffit de voir l'affiche pour comprendre.

Sans être parfait - c'est un peu longuet à se mettre en place - c'est plutôt plaisant et même Dominic Purcell arrive à être supportable en laissant de coté son personnage de gros baraqué zen-attitude pour verser du coté grosse brute qui exécute de sang froid.

Amis du gore à l'ancienne, amusez-vous bien !

vendredi 2 septembre 2011

Triangle

de Christopher Smith avec Melissa George, Bidule, Machin et Bazar.

Melissa, qui a un fils autiste, va passer un week-end sur la Grande Bleue avec des potes. Pas de bol, leur rafiot va chavirer en pleine tempête. Heureusement ils vont être secourus pas un  paquebot...fantôme. F34R !

Il faut attendre environ 43 minutes pour se rendre compte que ce flim est terriblement génial et est autre chose qu'une simple histoire de bateau hanté par un tueur zinzin.

Rien de gore, un peu de sang, un scénario *très* efficace. Une excellente série B. Vraiment.

Y a bien un (tout petit) bémol... Mais "non", je ne l'évoquerai pas. (Je pourrais vous dire que Malcolm est mort, que Kobayashi est une tasse, qu'Ils ont détruit la statue de la liberté avec leur fichue bombe ou que la maman de Norman est morte... mais je n'en ferai rien ^^)

PS: MERCI, Renaud !!! (oui, il y a 3 "!"... F34R !)